PIS.. L’ANIM c'est quoi là?

Depuis 2001, l’ANIM représente et soutient des personnes impliquées dans la partie commerciale de l’industrie canadienne de la musique en situation minoritaire.

Ses membres sont des gérants, des producteurs, des réseaux de diffuseurs, toutes sortes d’entreprises et d’associations musicales canadiennes réparties sur l’ensemble du territoire : dans les 9 provinces hors Québec et dans les 3 territoires.

L’ANIM, n’est pas une abréviation pour ANIMAL, mais il est vrai qu’il cultive le même désir de réseauter que les chiens, la fibre stratégique des pieuvres, la détermination des castors et il est pancanadien comme... moustiques. 

  • Par son leadership, l’ANIM participe activement et supervise la consolidation, la croissance et le développement de l’industrie de la musique dans les communautés francophones tout en soutenant les efforts de ses membres dans l’atteinte de leurs objectifs individuels et collectifs. Comme une mère avec ses enfants, ANIM veut donner à ses membres tous les outils pour réussir.

  • Une industrie musicale francophone florissante, durable, mobilisée et rayonnante, représentative des communautés francophones et acadiennes... Est-ce trop demander cela?

  • Les valeurs véhiculées par l’ANIM sont : l’équité, l’inclusion, le respect, la prospérité, la mobilisation, la transparence... Et AMUSANT, bien sûr.

  • L’ANIM accomplit sa mission en promouvant et en favorisant les principes suivants : dialogue, proactivité, accessibilité, gouvernance, innovation, entrepreneuriat et diversité.

Ce que nous avons appris

La chanson et la musique ont toujours été importantes pour les communautés francophones et acadiennes (ZFC) du Canada. Accessibles, populaires et surtout fédérateurs, ces modes d’expression identitaires sont des moyens privilégiés par lesquels les communautés francophones et acadiennes s’expriment, reconnaissent et racontent depuis plus de 400 ans.  Malgré cette popularité et cet ancrage dans la vie des communautés, ce n’est que tardivement, comparativement au Québec et au Canada anglais, que les CFA se sont fermement engagés dans le développement d’une industrie de la musique.

Chronologie de l’ANIM

  • Les gouvernements mettent en œuvre des programmes à l’appui de la création, de la production et de la diffusion auxquels les intervenants de la FCA ont peu ou pas d’accès.

  • Les diffuseurs et les professionnels de l’ADISQ et de la SPACQ créent un outil pour soutenir le développement de la musique vocale canadienne de langue française... La musication est née dans le contexte de la première véritable crise de la musique de langue française au Canada.

  • Émergence d’organismes spécialisés (p. ex. l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM) en Ontario, l’Association acadienne des artistes professionnels.les du Nouveau-Brunswick (AAAPNB) et le REgroupement des artistes de l’Ouest (RADO).

  • Naissance du Regroupement national des professionnels de la chanson.

  • Naissance d’une infrastructure de production, de promotion et de commercialisation dans les CFA... Des studios d’enregistrement, des sociétés de production, des directeurs d’artistes, deux distributeurs, Distribution APCM en Ontario et Distribution Plages au Canada atlantique sont apparus. Pour accéder au marché québécois, la Fédération culturelle canadienne-française (FCCF) a mis sur pied un bureau de promotion à Montréal, Zof Montréal, plus tard repris par l’ANIM, mais maintenant disparu.

  • Cette infrastructure montre rapidement la fragilité. Une seule des cinq maisons de production créées dans les années 1990 continuera à ce jour. Les autres ont fermé ou ont fait faillite. Bien sûr, l’industrie de la musique dans son ensemble connaît des bouleversements causés par la révolution numérique. Mais ce sont d’abord les problèmes de rentabilité qui ont affecté ces entreprises et leur difficulté à accéder au financement public.

  • Restructuration et naissance de l’ANIM.

  • Incorporation de l’ANIM et embauche d’un premier directeur général : Benoît Henry

  • Embauche de sa deuxième directrice générale : Clotilde Heibing

  • Aujourd’hui, l’ANIM représente une industrie qui est composée à la fois de l’associatif mais aussi d’entreprises privées (labels, agences de booking, studios, relationnistes, etc.) bref, l’écosystème continue de se développer comme terrain fertile où des artistes et les entreprises peuvent non seulement naître mais fleurir avec plus d’une soixantaine de membres à son actif, l’ANIM continue à appuyer et faire croître cette industrie franco-canadienne.